I am the captain of this boat, Darling ~

##Informations Importantes##

Nom : Okyean, anciennement Eperel.

Prénom/Surnom : Avant, c'était Nelliel, maintenant, c'est Neil.

Age : 18ans, bientôt 19.
Classe : Féca.

Nationalité : Sufokienne, Amaknéenne.

Métier : Capitaine d'un bateau pirate, ça compte ?

##Caractère du personnage##

Aime : La mer, son équipage (Si, si, je vous jure, il les aime même si ça se voit pas vraiment, a première vue!), son bateau, la bière, les actes suicidaires, dormir, faire régner sa tyrannie, entre autres..

N'aime pas : Le terre ferme, sa lui donne envie de gerber, qu’on sache que le 'il' est en réalité 'elle', les bières malles brassés, qu'on le sous-estime, qu'on faille l'accent très aristocratique de son prénom, entre autre...

Rêve ou Ambition : Hum... Il n'en a pas vraiment, maintenant qu'il est capitaine et qu'il s'est fait une réputation à Sufokia et Amakna... Ah si, quand même, se faire connaître mondialement serait pas mal, aussi.

##Description##

Description physique et psychologique :

24 Jouiller, 13H 56.
Aujourd'hui, il fait chaud. Très, très, très chaud. Seulement, voilà, le capitaine semble s'en foutre éperdument, comme l'a confirmé son « Vous bossez et vous vous la fermez, moi quand j'étais mousse j'étais pas aussi douillet » désinvolte. Ouais, pour sûr, notre capitaine, c'est un drôle de coco. Mais laissez-moi me présenter : Timmy, 14ans, mousse du bateau Pirate « The Sweet Death ». Ouais, c'est un rêve de gosse de devenir pirate, pour moi ! Mais bref, revenons-en au cap'taine. Plus j'm'en-foutiste et étrange, tu meurs. C'vrai quoi ! Vous pourriez lui dire que son bateau est entrain de couleur, vous aurez juste droit à un haussement d'épaules fataliste. Mais faut pas croire, hein, c'est un bon capitaine. Quoiqu'un peu -beaucoup- tyrannique. N'empêche qu'il est étrange... Il passe la moitié de son temps à rattraper des heures de sommeil dont il n'a pas besoin ou à manger, et ce, sans jamais prendre un gramme. La vie est dégelasse, parfois, qu'elle dit, Tsubasa. Tsubasa, c'est le du navire. C'est vrai que les femmes sont proscrites, d'habitude, sur les navires, mais le cap'taine, c'est un marginal. Il emm*rde profondément les traditions, et au pire, il sait comment les contourner. La preuve, quand il a fait embarquer Tsubasa, il a dit qu'il avait bien le droit d'emmener sa « compagne »et qu'en plus on « était tous des chieurs complètement incompétents mêmes pas capables de suturer une p*tain de plaie avant que votre patient choppe la Gangrène.» Parce-que oui, le cap'taine, il est vulgaire, aussi. Mais il est charismatique et c'est lui qui remplit nos bourses, alors on lui pardonne. Mais là, tout de suite, ce qui nous intéresse, c'est le Vigie qui gueule me gueule des trucs incompréhensibles. Et puis, vu qu'il semble en rogne et que je trouve toujours pas de quoi il veut parler, il pointe brusquement l'horizon du doigt. Je lève les yeux et... P*tain. Devant, c'est l'apocalypse. Vous savez, la fin du monde, avec les nuages noirs et la mer déchaînéé ? Ben voilà.
- « Tu va lui dire ? » Je passz a deux doigts de l'infarctus en bondissant en avant, manquant de passer par dessus bord. C'est l'Officier Second, autrement dis, le lieutenant du cap'taine. D'ailleurs, je sais qu'il parle de lui, là. N'empêche que le « patron », comme on l'appelle, il a beau être gaulé comme une fillette , il frappe fort. Et contrairement au cap'taine, il a la main leste. Très leste....
- « O...Oui, oui, Patron, tout de suite, patron ! » Je bondis en avant, courant vers la cabine du capitaine . J'oublie qu'il a le droit de vie et de mort sur moi et entre sans même frapper dans sa cabine. Il est là, assis derrière son bureau, et oh miracle, il ne dort pas. Le cap'taine, en plus d'être vulgaire, nonchalent, totalement j'm'en foutiste et charismatique, il est... Comment dire ? Attendez, je vous l'décrit, vous verrez par vous même. Déjà, y a ses ch'veux. Ils sont longs, complètement ébouriffés, turquoise et ils retombent devant ses yeux, malgré le tricorne vissé sur son crâne. Aaaah, lui et son chapeau de pirate, une grande histoire d’amour ! On dit qu’il ne l’enlève même pas pour dormir, et que ceux qui ont essayé de rentrer dans sa cabine pendant la nuit pour vérifier ne sont jamais ressortis … Mais moi, je sais pas, je suis là que depuis six mois et j’ai jamais essayé ! Le cap’taine lève a peine les yeux vers moi et me lance un « hm ? » nonchalant avant de baisser les yeux vers sa cartes. Je veux dire l’œil, haha. Parce-que oui, pour faire encore plus dans le cliché, il porte un cache œil, mais je sais pas si c’est parce qu’il est vraiment borgne ou c’est juste pour faire style. Voilà, maintenant, je tremble presque.
-« Je… Cap.. Capitaine, le Vigie, il… » Il m’arrête d’un geste de main et tourne le visage vers moi. Continuons donc la description. Il a le visage assez féminin, en fait, le cap’taine. Avec ses yeux en amande, son nez fin et retroussé, il me fait penser à un petit wapin tout mignon… Je secoue la tête, on sait jamais, des fois qu’il puisse lire dans mes pensées ! Plus bas, y a ses lèvres, fines, rosées, peut-être un peu trop pâles mais leurs contour un peu plus foncés compensent, ça donne du relief, c’est joli. Oh p*tain, je viens de penser que… Que le cap’taine est joli ?! Je baisse brusquement la tête, les joues en feu. Je l’entends soupirer puis se lever et je m’obstine toujours à regarder le parquet quand il s’approche de moi. Le cap’taine, il est silencieux. Pas timide, pas discret, non, ce serait difficile avec sa tignasse bleue, juste silencieux. Parce-que qu’il ne veut pas nous parler, parce qu’ il n’en voit pas l’intérêt. Moi, j’aime pas le silence, mais en bon tyran, le cap’taine, il se fou de ce que j’aime ou pas. Et là, tout de suite, je sais qu’il regarde mes ch’veux. D’ailleurs, je crois qu’il fais une fixation dessus et ce depuis qu’il m’a engagé.
-« P*tain, Géant Vert, c’est quand que tu te décides à te teindre les ch’veux, m*rde ? » Le « Géant » est une pure ironie de sa part, vu mon pauvre mètre soixante-trois. Il doit à peine faire deux centimètres de plus que moi, lui, mais il en est fier. Le « vert », c’est parce-que c’est la couleur de mes tifs. Et il semble que le cap’taine, il aime pas c’te couleur… Mais passons, vu qu’il est déjà en train de se casser de sa démarche assez particulière, en fait. Nonchalante, mais sûre. Son pantalon ample en toile se froisse légèrement à chacune de ses foulées et son manteau turquoise s’agite doucement derrière lui, découvrant son pull rayé de rouge. Ouais, y a pas à dire, il a la classe, le cap’taine. Mais bon, j’finis par le suivre et je vois qu’il est déjà sur le pont, longue vue en main.
-« Oh fait quoi, Neil ? » Ca, c’est le Patron. Il tient fermement la barre, ses grands yeux améthyste posés sur notre chef. Un sourire sadique étire les lèvres de celui-ci alors qu’il se penche au-dessus de la rambarde, yeux rivés sur la tempête qui arrive.
-« Dépliez les voiles. Ne changez surtout pas de cap. » Les matelots se regardent entre eux, ayant peur de bien comprendre. Et puis on se tourne vers le Patron, presque suppliants. Lui aussi sourit, un sourire sadique totalement effrayant sur sa gueule d’ange.
-« Eh bien ? Votre capitaine viens de vous dire qu’on allait traverser la tempête, alors on va traverser la tempête ! »
Suicidaires, ces deux-là ? Peut-être bien, oui.

Arme et Équipement : Rapière a moitié rouillée qui prend à sa ceinture, plus à titre décoratif qu’autre chose, vu qu’elle ne s’en sert pas beaucoup.

Familier ou Shushus : Je sais pas si on peut parler d’un falilier a part entière… C’est plutôt une sorte de mascotte pour le navire. Un petite wapin albinos tout mignon qui semble refuser de grandir. Il passe les trois quart de son temps dans La Vigie, quand il dévore pas tous les stocks de cawottes dans les caves.

##Histoire du personnage##

Sufokia, Manoir Eperel, Miordor 17 Maisial 1234.
Au manoir Eperel, l’une des plus grandes familles de Sufokia, c’est l’effervescence. Toutes les servantes sont agglutinés dans la chambre de la Noble qui leur sert d’employeuse, celle-là même qui était présentement en train d’accoucher de son premier enfant. Le père, de dix ans l’ainé de sa femme, attend au pas de la porte. Il veut un garçon, il doit avoir un garçon… Mais quand on l’appelle pour venir voir le petit bijoux qui viens juste de venir au monde, il est déçu. C’est une fille. Elle a beau avoir ses yeux et ses traits, c’est une fille. Et il voulait un garçon. Alors il se détourne d’elle et laisse à sa femme le choix du prénom.

-« Nelliel, elle s’appellera Nelliel… »

Sufokia, Manoir Eperel, 24Joullier 1241.
Dans la vaste pièce qui lui sert de chambre, son professeur de musique fait les cents pas. Elle, elle est assise sur le rebord de sa fenêtre donnant sur le port Sufokien, rêveuse. Son instituteur s’interrompt dans son speetch et la regarde en soupirant. Nelliel a à présent sept ans et ne fais même plus semblant de s’intéresser aux cours, trop absorbée par sa contemplation intense de la mer. Ses longs cheveux lui arrivent dans la bas du dos, totalement indisciplinés, leur bleus électriques contrastant avec le noir d’encre de sa petite robe a nœuds blancs. Détachée. Voilà, c’est le mot. La petite fille est déjà blasée malgré son jeune âge et n’essaye même pas de simuler un quelconque intérêt pour toutes les choses qui peuplent sa vie de petite aristocrate.
-« Qu’est-ce que tu regardes, gamine ? »
L’adulte s’est approché d’elle, regardant par-dessus son épaule gracile et ronde. Dehors, l’agitation est à son comble, les vagues viennes s’écraser contre les roches qui forment le vieux port, éclaboussant les passant d’écume, ainsi que les marchands de poisson et autre. Ce port, la gamine le connaît par cœur à force de l’observer par sa fenêtre tous les jours. Mais elle ne se lassait jamais, chose extraordinaire pour une enfant dont l’attention était si dure à capter et à garder. Il faut dire que l’animation d’en bas n’avait vraiment rien à voir avec l’ambiance feutrée et lourde du Manoir familial. L’instituteur, ne s’attendant plus à ce qu’elle réponde, sursaute quand la voix légère de l’héritière Eperel s’élève.
-« La mer n’est-elle pas magnifique, aujourd’hui, Maître ? »

28 Novamaire 1244, Manoir Eperel, Sufokia.
Nelliel à maintenant 10ans, et ses parents ont abandonnés jusqu’à l’idée de faire d’elle une Lady. Non, au lieu de ça, ils préfèrent se concentrer sur leur deuxième enfant, un garçon. Nelliel s’en fou éperdument de ce qu’on peut penser d’elle, des murmures sur son passage, tout ça… Elle a toujours été détachée de ce monde-là, nonchalante, préférant nettement l’observation à l’action. Et son passe-temps préféré reste encore et toujours la contemplation du vieux port, qu’elle allait maintenant jusqu’à visiter vu que l’attention de ses nourrices s’était relâchée. Aujourd’hui est un jour comme les autres et elle déambule sur les grands pavés en pierre clair du quai. Enfin, ça aurait dû être un jour comme les autres. Mais alors qu’elle s’approche de l’eau pour regarder les bateaux, elle le voit. Grand, élancé et fin. Pas un bateau de la marine Bontarienne, non, ceux-là ne dégageaient pas la même aura…. Elle se pencha légèrement pour apercevoir la grande gravure sur la coq du navire. « The Shell ». Elle fronce les sourcils et tend l’oreille pour entendre les murmures qui s’élèvent derrière elle.
-« Vous avez vu ? C’est les pirates ! »

07 Marlato 1246, Port de Sufokia.
Ça fait deux ans qu’elle a vu ce bateau, et depuis, il l’obsède. Rien n’a jamais autant attiré son attention que ce foutu navire, et elle a passé les deux dernières années à se renseigner sur la Piraterie. Elle a glané quelque information, lut tous les livres qu’elle trouvait et qui contenait au moins une seul fois le mot « Pirate », « Piraterie » ou même « Bateau » et « Navire ». Elle a appris pas mal de trucs utiles et maintenant, elle s’estime prête. Ou alors incapable d’attendre plus longtemps. Et c’est pour ça qu’elle est là, aujourd’hui, légèrement tremblante, un sac en toile jeté sur l’épaule. Elle sait pertinemment qu’aucun navire ne l’acceptera jamais, que ce soit à cause de son âge mais surtout de son sexe… Elle soupire, toujours aussi tremblante. C’est une gamine intelligente, on a jamais cessé de le lui répéter. Alors elle a trouvé un plan, un plan qui devrait marcher, normalement, avec un peu –beaucoup- de chance…

08 Martalo 1246, Perdu au milieu de l’océan.
Le plan avait marché, oui. Jusqu’à maintenant, en tout cas… Elle avait embarqué à bord d’un bateau au p’tit bonheur la chance avant d’aller se cacher dans la cave, derrière une grosse caisse. Et elle avait attendu, le temps que le navire s’éloigne assez de la côte pour ne pas pouvoir y retourner et l’y emmener… Oui, Nelliel est une gamine stupide, finalement, elle n’a même pas pensé à l’option « On la balance à l’eau et on la laisse se faire bouffer par les requins ». Mais bref, là, ça devait bien faire 24heures qu’elle était totalement immobile et elle commençait à en avoir marre, ne plus sentir ses jambes et avoir faim. Alors elle sort, dans le but de piocher un bout de pain dans une des caisses, se dégourdir un peu les jambes et repartir se cacher. Mais non, la chance et Nelliel, ça fait 213. Avec un timing parfait, elle se montre au moment même où un homme, la trentaine, les cheveux blancs et des lunettes rondes sur le nez fait son apparition, une cape de capitaine sur le dos… Eeeeh m*rde…

13 Maisal 1246, Port de Bonta.
-« Au revoir, Capitaine Crochet. J’espère ne jamais vous revoir. »
-« Adieu, sale gamine. C’est réciproque. »
Nelliel sourit a son ex-capitaine avant de tourner les talons et de s’enfoncer dans la foule Bontarienne. Elle avait les trois derniers mois sur le bateau de « Capitaine Crochet », de son vrai nom Ludwing WindWalker, en tant que mousse. Quand il l’avait découvert dans sa cave, il n’avait pas bronché. Elle n’avait jamais rencontré quelqu’un d’aussi blasé que lui, et pour dire vrai, elle avait l’impression qu’il avait fortement déteint sur elle. Le bateau n’était qu’un simple bateau de livraison -Simple, simple… Il transportait quand même au moins trois variétés de drogues en son sein…- et elle avait appris quelques fondements de la navigation et ça n’avait fait que grandir son envie de devenir capitaine d’un bateau pirate. D’ailleurs, c’est pour ça qu’elle était, ici, à Bonta… Un sourire aux lèvres, elle s’enfonça dans les ruelles bondées de la ville des Anges.

10 Juinssidor 1246, Taverne mal famée de Bonta.
Nelliel est installée sur l’un des tabourets du bar, sirotant un lait-lait offert par le patron. Elle est blasée, plus encore que d’habitude. La Cité des anges ne lui a encore rien offert de plus que des petits boulots en tant que serveuses, livreuses ou autres trucs sans rapport avec sa passion, la navigation. Et elle commençait à prendre patience, là. Surtout que le barman, qu’elle commençait à connaître vu qu’elle fréquentait sa taverne depuis a peu près un mois, refusait de lui servir une bière. Et lui offrait du lait-lait en compensation.
-« Allez, quoi, donnez moi ma bière, après tout, je paye… » Il la regarde d’un œil bovin avant de lui ébouriffer les cheveux.
-« T’es encore qu’une gamine, je vais pas faire ça ! Bois ton lait-lait et sois une grave gosse » Elle prend une grande inspiration. Il commence à lui taper sur le système nerveux, celui-là. Mais avant qu’elle ne puisse parler, une voix masculine s’élève derrière elle.
-« Donne lui sa bière, Clochard, comme elle vient de le dire, elle paye. Et puis le client est roi, non ? Et puis tant qu’t’y est, donne en moi une aussi et met tout sa sur le compte du Capitaine ! » Elle regarde le Barman et voit bien le changement qui s’opère dans ses prunelles. Un mélange étrange de terreur et de respect… L’Eperel ne prend pas la tête de tourner la tête, elle l’entend qui avance et se laisse tomber sur la chaise a sa droite. Là, seulement, elle commence a le détailler. Des cheveux blonds platine… Non, non, blancs comme neige, pas blonds. Il a la peau cadavérique, laiteuse si on veut faire plus poétique. Et il est jeune, très jeune. Il doit avoir un ans de plus qu’elle, grand maximum. Il croisa les bras sur le bar en bois vernis et posa sa tête dessus, ancrant ses grands yeux améthyste dans ceux, bleus, de la gamine.
-« C’est quoi ton nom, toi ? C’est pas la première fois que je te vois, mais c’est la première fois que j’ai le temps de venir te parler… » Nelliel est assez surprise. Alors comme ça, il l’a remarquée… ? En même temps, avec la couleur très singulière de ses cheveux, ce n’était pas bien étonnant. Elle haussa les sourcils et se dit qu’elle ne perdait rien à lui répondre.
-« Nelliel. Toi ? » Il marque un léger temps d’arrêt puis un énorme sourire fend son visage angélique en deux.
-« Tu m’as pas l’air bien bavarde, toi ! Mais je m’appelle Ice, Ice Soran ! »
-« Ton vrai nom… » La aussi, temps d’arrêt. Au bout d’un moment, il lâche un ricanement entre le dépit et l’admiration.
-« Cassandre. Mais j’aime pas, ça fait vieil aristocrate, c’est moche… » Ah, maintenant, il fais la moue. Il est mignon, quand il fait la moue, Cassandre. Le barman rompt la contemplation de la gamine en déposant bruyamment deux bières devant les deux jeunes. Elle se redresse et prend sa chope à deux mains avant de l’avaler cul-sec. Elle a une certaine fierté, Nelliel, sous son masque d’indifférence, et il est hors de question qu’elle donne raison au barman en se la jouant raffinée. Quand elle repose brusquement son verre sur le bois lustré du bar, elle s’attend à tout, sauf a ce qui va suivre. Un sifflement admiratif, déjà.
-« T’as une sacré descente, pour une gamine ! Je sais que je suis mal placé pour en parler mais… Tu me plait bien ! La piraterie, ça te branche ? »

17 Septange 1249, Bateau Pirate « The Shell » .
Il est quatre heures du matin à bord du plus célèbre bateau pirate du monde des douze et Nelliel, surnommé « Nell » par les bons soins du capitaine et de son frère, dort comme un bébé. Ouais, assurément, Nell, elle aime dormir. Mais ça, c’est sans compter sur le caractère tyrannique du capitaine susnommé.
-« TIENS BON LA VAGUE ET TIENS BON LE VENT !
HISSE ET OH ! SANTIANOOO !
SI SRAM VEUT TOUJOURS DEVANS !
NOUS IRONS JUSQU’A PANDALA, OH ! »
Elle enfouit sa tête dans son oreiller, entendant Cassandre grogner a sa droite.
-« P*tain, frérot, il fait encore nuit et tu chantes horriblement mal… » Ouais, ça, ça reflétait assez bien son état d’esprit actuel…
-« Mais l’avenir appartient a ceux qui se lève tôt, voyons ! » Pour seule réponse, Alexey Soran, Capitaine du Navire The Shell, reçut un vague « Ouais, mais non, oooh, eehh… » qui le fit sourire. Ca faisait trois ans qu’il avait engagé cette fécatte aux cheveux indomptables, ramenée par son frère. Elle avait passé le test avec brio –Autrement dit, elle avait cassé la gueule a tout ceux qui s’opposaient à sa présence (C’était plutôt Cassandre qui avait cassé des gueules, main bon…)- et elle lui plaisait bien, en plus. Mais son sourire disparut au profit de sa mine impénétrable et sadique de capitaine Pirate compétent.
-« Vous vous levez tout de suite ou je me fâche, les enfants… » Quelques secondes de flottement puis… Froissement de tissus, couverture qui tombe au sol, découvrant les deux corps frêles de ses deux « petits frères ». Nelliel était à moitié affalée sur Cassandre, un de ses pied dans sa gueule, à moiti é par terre, bref, comme tous les jours .
-« On arrive cap’taine, juste le temps de nous habiller … Dix… Non, pardon, cinq minutes. Top chrono »

31Octoilliard 1249, Bateau Pirate « The Shell ».
Nelliel est là, à terre. Depuis le début, elle ne sentait pas ces deux-là. Un Roublard et La Zobale, Aydern Nakï et Zora Wawa, qu’ils avaient décidés d’emmener à Brakmar contre une bonne grosse bourse de Kamas. Maintenant, Alexey regrette d’avoir accepté. A cause de ça, Nell n’ouvrirait plus jamais l’œil droit. Effectivement, il a vu l’aiguille de la Zobale lui percer la rétine, il a entendu son hurlement de douleur. Et il voit Cassandre essayer d’épancher le flot de liquide transparent qui coule le long de son visage fin.
-« Désolé, Nell… »

26 Descendre , Auberge Sufokienne.
Nelliel est assise sur le rebord de la fenêtre de sa chambre d’hôtel, yeux perdus dans la contemplation de la mer, comme dans son enfance. Elle a quitté « The Shell » deux semaines plus tôt, avec Cassandre, histoire de se construire une vie à elle mais… Mais elle avait oublié que personne n’accepterait jamais d’avoir une femme comme capitaine et surtout pas dans la Piraterie, où les femmes sont sensés porter malheur… Perdu sans ses pensées, ses doigts fins caressant son cache œil, elle sursauta quand Cassandre débarqua dans la chambre en gueulant.
-« J’ai trouvé une solution ! » Il tient une trousse dans une main, des bandages dans l’autre. Elle fronce les sourcils, lui fait un léger signe de tête pour savoir de quoi il parle.
-« Ton père voulait un garçon, non ? Avec un peu de retard, il va l’avoir son garçon ! » Il s’approche d’elle et elle comprend ce qu’il veut dire. Elle n’y avait jamais pensé, mais c’était une idée ingénieuse… Très ingénieuse. Se travestir
-« A partir de maintenant, toi, c’est Neil Okyean et plus Nelliel Eperel. OK ? »
Silence.
-« OK. »

##Derrière l'écran##

Comment avez vous connut le forum : Je ne l’ai pas connu. Il m’a trouvé.

Votre niveau rp :
Excellent, of course ! /pan !/ Non, plus sérieusement, a vous d’en juger.
Idée pour améliorer le forum? : Pas vraiment, non.

Bon et bien on te connait déjà surtout que ton histoire est simplement magnifique !

En tout cas chapeaux ;)

Sans plus attendre je te valide Fécatte... Heu... Féca... Pardon...